Les études

L’étude de la biodiversité

L’étude environnementale est la première lancée lors du développement d’un projet éolien. Menée par un bureau d’étude spécialisé, elle consiste à réaliser un inventaire complet de la faune, de la flore aux abords immédiats du site mais aussi dans ses alentours.

L’inventaire dure 1 année complète de manière à couvrir l’ensemble du cycle biologique des espèces.

A l’issue de ces inventaires, le porteur du projet va pouvoir dimensionner son parc en appliquant la démarche E.R.C (Eviter, Réduire, Compenser), avec l’appui du bureau d’étude ayant réalisé le terrain.

Ci-contre, un busard cendré photographié dans l’Aisne (©Brieuc Pillorget)

L’étude acoustique s’articule autour de 3 points

  1. Mesure du bruit résiduel : cette étape consiste à réaliser une campagne de mesures afin de dresser l’état initial du paysage sonore avant la future implantation d’éoliennes. Pour cela, l’acousticien va placer des micros sur tous les hameaux/villages/villes entourant le projet
  2. Calculs de propagation acoustique : le bruit particulier. L’objectif est ici de déterminer le bruit généré par la somme de toutes les futures éoliennes du projet, et seulement des éoliennes (sans le bruit de fond) : le bruit particulier.
  3. Calculs et conformité : l’émergence et le bridage. Les émergences sont donc estimées pour les habitations les plus proches, pour chaque vitesse et direction de vent, pour le jour et la nuit. En cas de dépassement des seuils réglementaires, l’acousticien propose une solution de fonctionnement du parc pour baisser le bruit des éoliennes : bridages et/ou arrêt(voir dernière partie). Le but de toute l’étude d’impact acoustique est notamment de dimensionner ce « plan de bridage ». Selon les préconisations de l’acousticien, une modification de l’implantation peut être décidée par le développeur (décalage ou suppression d’une ou plusieurs éoliennes).

Ci-contre, un micro équipé d’une boule anti-vent et anti-pluie, avec la batterie à ses pieds.

L’étude paysagere et patrimoniale

Ce volet consiste à analyser le projet à différentes échelles : rapprochée, intermédiaire, éloignée… Elle prend en compte les différents enjeux (paysages emblématiques, monuments historiques, etc.) afin d’orienter le dimensionnement du projet de manière à ce qu’il s’intègre le mieux possible dans le paysage.

Cela passe également par la réalisation de photomontages, dont le procédé est normé de manière à ce que le rendu soit le plus réaliste possible. Les photomontages sont réalisés via des logiciels spécialisés utilisant des Modèles Numériques de Terrain (MNT) qui permettent de caler très précisément les éoliennes sur l’horizon.

Ci-contre, une prise de vue pour réaliser un photomontage au Château de La Rochefoucauld (16).

Une campagne de mesure de vent sur site est essentielle pour caractériser la ressource en vent
(puissance, fréquence, direction, densité).

C’est pourquoi un Lidar a été installé en décembre 2021 sur une parcelle agricole de Girauvoisin, entre les forêts communales.

Un Lidar est un instrument de mesure permettant de calculer la vitesse du vent à différentes
altitudes. Il envoie un faisceau lumineux invisible à la verticale et analyse sa réflexion dans l’air.

Les mesures ont été réalisées sur une durée de 8 mois, jusqu’en août 2022.

Ci-contre, le Lidar installé à Girauvoisin dans le cadre du projet.