Valeco fait appel à des bureaux d’études indépendants, spécialisés sur chacune des thématiques étudiées. Les expertises se décomposent en des « états initiaux » de la zone, vierge de tout projet. Elles permettent à Valeco de connaître les zones les plus sensibles, afin de pouvoir concevoir le projet dans une logique de moindre impact, en appliquant la séquence ERC : Eviter, Reduire, Compenser. Vient ensuite une partie « impacts et mesures« , qui présente les dispositions qui ont été prises pour que le projet soit le moins impactant possible.
Accompagnement et étude préalable agricole
Un accompagnement spécifique au projet est prévu pour permettre d’intégrer différentes préconisations, dans le but de limiter l’impact sur le potentiel agronomique des sols, assurer la bonne pousse de l’herbe sous les panneaux, contribuer au bien-être du troupeau, assurer la possibilité de mécanisation de la parcelle et permettre un pâturage tournant dynamique avec des aménagements dédiés. Son objectif est aussi d’analyser l’état initial de l’économie agricole du territoire afin de répertorier les effets potentiels du projet sur cette dernière.
Ci-contre, un exemple d’îlot agrivoltaïque défini en concertation avec l’agriculteur et le bureau d’études expert agricole.
L’étude de la biodiversité
L’étude environnementale est la première lancée lors du développement d’un projet. Menée par un bureau d’étude spécialisé, elle consiste à réaliser un inventaire complet de la faune, de la flore aux abords immédiats du site mais aussi dans ses alentours.
L’inventaire dure 1 année complète de manière à couvrir l’ensemble du cycle biologique des espèces.
A l’issue de ces inventaires, le porteur du projet va pouvoir dimensionner son parc en appliquant la démarche E.R.C (Eviter, Réduire, Compenser), avec l’appui du bureau d’étude ayant réalisé les passages sur le terrain.
Ci-contre, un busard cendré photographié dans l’Aisne (©Brieuc Pillorget)
L’étude TOPOGRAPHIQUE
Un levé topographique de la zone permet d’évaluer les pentes du site, et ainsi d’adapter l’implantation au relief.
Ci-contre, une photo prise par la société SIG DRONE dans le cadre d’un relevé topographique dans les Vosges (88).
L’étude paysagere et patrimoniale
Ce volet consiste à analyser le projet à différentes échelles : rapprochée, intermédiaire, éloignée… Elle prend en compte les différents enjeux (paysages emblématiques, monuments historiques, etc.) afin d’orienter le dimensionnement du projet de manière à ce qu’il s’intègre le mieux possible dans le paysage.
Cela passe également par la réalisation de photomontages, via des logiciels spécialisés, dont le procédé est normé de manière à ce que le rendu soit le plus réaliste possible.
La préservation de la végétation arborée déjà présente, le retrait des installations par rapport aux habitations et des renforcements ponctuels de la végétation sur les zones les plus exposées permettront de limiter les vues sur la centrale.
Ci-contre, une prise de vue pour réaliser un photomontage au Château de La Rochefoucauld (16)
